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Domanda: E’ vero che il cappello si indossa solo se lo porta anche la madre della sposa?

Il galateo del matrimonio
è sempre stato molto preciso su questo punto. Le invitate potevano
indossare il cappello solo se a farlo era per prima la madre della
sposa che deteneva (almeno) questo potere.
Negli anni però le
regole si sono ammorbidite e l’uso del capello è diventato più
elastico, una sorta di dettaglio ricercato, abbandonando l’idea di
“status di subalternità”.
Sarà dunque possibile
indossare un copricapo indipendentemente dalla madre della sposa MA
seguendo alla lettera le regole sul timing.
Il cappello andrà
indossato SOLO se la cerimonia è di giorno e tenuto mai oltre il
tramonto. Non andrà rimosso né in chiesa nè al ricevimento, a meno
che non sia a tesa tanto larga da ingombrare gli altri commensali, in
questo caso non potrà essere tenuto al tavolo.
Se siete creative osate
con qualche dettaglio stravagante (fiori, nastri o altro) ma
ricordatevi le tre regole d’oro:
  1. mai dello stesso
    colore dell’abito
  2. tesa proporzionale
    alla voglia di esibizionismo
  3. no agli gli eccessi

D’altronde un matrimonio non è il Royal Ascot!

Tavola: 5 trucchi per fare buona impressione

Pc. Nother Writes
Basta davvero poco per fare un’ottima impressione quando siete seduti intorno ad una tavola imbandita. Ecco i miei piccoli trucchi per far pratica durante le feste di Pasqua!
1) Fare PORZIONI PICCOLE aiuta:
– la conversazione: occorre decisamente meno tempo per masticare i piccoli bocconi
– la linea: impiegando di più a mangiare aumenta anche la sensazione di sazietà
– lo stile: non facendo bocconi da leone la bocca viene aperta relativamente poco e questo è solo un bene!
2) LASCIAR MANGIARE 
Quando siete attorno ad un tavolo, e state conversando amabilmente con altre persone, attendete che l’altro convitato abbia terminato di masticare prima di incalzarlo nella risposta. Piuttosto aggiungete voi qualche frase, fate un commento, una considerazione e lasciategli il tempo di cui necessita. E’ una piccola ma fondamentale accortezza per essere il commensale perfetto.
3) Usate LA SOLA FORCHETTA per mangiare tutto il possibile.
L’uso della sola forchetta, oltre a essere corretto dal punto di vista del bon ton della tavola, dà agli altri convitati l’impressione che padroneggiate completamente questo utensile e conferisce un’aura di maggior sicurezza di se stessi
4) Offritevi di SERVIRE I VICINI
Se a tavola dovesse mancare il cameriere, come capita ad esempio durante le cene tra amici organizzate in casa, offritevi di servire voi stessi i vostri vicini di posto. Gli uomini dovrebbero rifiutare e suggerire di essere invece loro a servire la signora, ma il gesto è sempre molto gradito e denota un certo savoir-faire.
5) ATTENTI ALLE POSATE
La posizione esatta delle posate mente state consumando il pasto vuole il coltello a destra, con il manico appoggiato al bordo del piatto e la lama rivolta verso il centro, la forchetta sarà appoggiata dal lato opposto con i rebbi (le punte) rivolte verso il basso appena accostate alla lama del coltello, senza incrociare le posate.
Una volta terminata la vostra pietanza accostate le posate tra loro e appoggiatele con le punte rivolte verso il centro del piatto e i manici a ore 6,30. Questo anche (anzi specialmente!) se avete utilizzato una sola posata (come al punto 3).
Sono certa che sarete perfetti… Buona Pasqua a voi tutti!
Pc. suacasasuafesta

Galateo in Francia come in Italia? Risponde Vanity Fair

Per chi di voi mastica un po’ di francese riporto quasi integralmente l’articolo di 
Le Concierge Masquè apparso su Vanity Fair nella sua versione d’oltralpe. Il giornalista mascherato è pungente quel tanto che basta per farvi divertire e riflettere al tempo stesso. Galateo demodè? Affatto direi… ecco come comportarsi ad una cena elegante (e uscire alla grande).
Comment se comporter à un dîner formel (et s’en sortir)?
Déjà, en évitant déjà d’arriver
en retard en brandissant un bouquet d’œillets –merci pour la
scoumoune, ou toute verdure provenant de chez Monceau Fleurs.
Ensuite, en abordant stratégiquement le contexte comme on le ferait
devant une partie de Subbuteo. Soit apprendre les règles pour gagner
des points et mettre dans le mille, ce qui revient à considérer ici
la chose comme un jeu plutôt qu’un enjeu. L’invitation a été
formulée sans tapage, mais fermement. Il s’agira d’un dîner
formel entre affaires et sympathies, organisé au domicile de la
force invitante et dont les autres convives, maximum huit, se
connaissent (presque) tous. Sauf un/e :
l’invité/e-pour-la-première-fois. Attention, terrain miné ! Dans
ce cas de figure, sa place sera celle d’honneur, à la droite du
maître de maison si c’est une femme, de la maîtresse de maison si
c’est un homme. Les mœurs étant ce qu’elles sont, il est fort
fréquent que cet ordonnancement de l’étiquette soit sauvagement
bouleversé mais il est peu de monde pour penser qu’il s’agit là
de prémices à une troisième mi-temps.
Une fois assis/e, l’histoire ne
consiste pas à savoir si l’on boit ou non l’eau des rince-doigts
(cliché !) ni quelle fourchette utiliser en premier (re-cliché !)
ou si l’on noue sa serviette autour du cou comme un mangeur de
spaghetti-boulettes sicilien, mais quels sujets de conversation
aborder. Sachant que l’on ne parle pas à table de religion, de
sexe, de politique, d’argent et de sa petite santé, le champ des
topiques se fait plus étroit que le choix du plat chaud à bord
d’une carlingue British Airways – chicken ou poulet ? Un conseil
: se laisser porter. En effet, il appartient à l’hôte de lancer
les sujets de conversation, de veiller à ce que tout le monde y
participe, quitte à solliciter le Riri, le Fifi ou la Loulou qui
piquent du nez dans leur aspic, et à ce que nul ne dérape. Ceci
dans l’idéal, car passé un certain cap, on finira par parler
d’argent en invoquant l’économie, puis de politique économique
et actualité oblige, de politique et de sexe, et puis de santé (la
prostate de l’un, les nerfs de l’autre) jusqu’à ce que tout le
monde s’écharpe joyeusement au dessus du boeuf Wellington.
Bataille rangée et bombe glacée au menu. Festen en maraude…
Mettre de l’huile sur le feu étant
une spécialité typiquement française, cela n’empêche pas de
savoir se tenir en ne parlant pas trop. Ni de soi, ni des autres.
Soit éviter le potin comme la peste. Sait-on jamais qui siège face
à soi. Insupportable quand on tient du lourd ou qu’on sort de chez
le coiffeur. Profil bas si le contexte est vraiment formel ;
plaisanter aimablement si l’ambiance est plus conviviale. Ne pas
raconter des histoires de Toto ou rire à ses propres réparties.
Mieux vaut passer pour un éteignoir qu’un rigolo à la Séraphin
Lampion ou pire, un bouffon bas de plafond. Ne pas abuser du “je”
tenu pour égocentré et s’amuser à poser des questions faussement
naïves pour attiser les braises avec humour quand quelqu’un a
proféré une énormité au niveau des convenances. Voire relancer la
polémique l’air de rien en requérant les lumières d’un tiers
qui semble franchement ne pas en être une. Moucher l’incontournable
suffisance qui rase son monde catapulte illico au top des
réputations. Pas donné à tout le monde, d’autant qu’il faudra
ensuite tenir au long cours ce rang et cette réputation, au risque
du burn-out final.
Sinon, ne jamais dire “bon appétit”.
Ultra-plouc et fondamentalement mal élevé. C’est comme ça. En
revanche, une seule fois, pas deux ni trois, une seule, complimenter
l’hôte pour sa cuisine. Même si c’est infect – et ça arrive
plus souvent qu’on ne le pense. Attendre la fin du plat principal
pour exprimer cette courtoisie de circonstance, très attendue par
l’hôte qui ne doit absolument pas dire “ça vous plaît ?”
quand personne réagit. Ne pas réclamer le sel non plus : niveau 2
sur l’échelle de l’insulte aux bonnes manières. Normalement, le
sel est posé devant soi sur la table. Anormalement, le dîner sera
hyposodé et cela fera du bien à tout le monde.
“On n’interpelle pas ceux qui sont
placés à l’opposé de la table en hélant “Hé-ho-là-bas,
vous avez déjà vu des films avec Julie Gayet ?” ”
Entre deux bouchées de ces formalités,
on converse avec ses voisins sans établir un temps de parole fixe à
chacun. Aucun sablier en vue. Ce dîner n’est pas un débat. On
commence obligatoirement par celui de droite. A plus forte raison si
c’est une femme. Puis celui de gauche, même si c’est une femme.
C’est confus mais c’est exprès. Cerné par des femmes ? La
priorité reste à droite. Cernée par des hommes ?
Pouf-pouf-pouf-ce-sera-toi-qui-parlera. Sans tourner le dos à
l’autre, bien entendu. A moins d’une carrure d’athlète ou d’un
décolletté vertigineux à faire admirer. Autre bévue impardonnable
: “damer” le voisin pour parler avec le sien en l’obligeant
soit à reculer sa chaise de deux mètres, soit à plonger dans son
assiette pour laisser le champ libre. Caricatural mais plus fréquent
qu’on ne croit.
Il arrive que pour des motifs
décoratifs déraisonnables –chandelier dément, composition
florale absurde, montagne de faux raisins, chien empaillé, il soit
impossible de voir qui est assis en face de soi. Et à fortiori
d’engager la moindre conversation à moins d’attaquer le centre
de table à la machette ou au taille-haie électrique. Si la voie est
libre, les gens d’en face seront enchantés d’échanger. Sauf si
la table est trop large : on ne va pas crier pour se faire entendre.
En revanche, on n’interpelle pas ceux qui sont placés à l’opposé
de la table en hélant : “Hé-ho-là-bas, vous avez déjà vu
des films avec Julie Gayet ?”, voire attirer leur attention en
les bombardant de boulettes de mie de pain, de cerises au sirop ou de
cuillers à moka. Les Marx Brothers ne sont jamais bien loin. Parler
encore et toujours, donc, mais seulement de voyages, de vacances, de
culture et de cuisine – unanimité garantie sauf pour les
macrobios. Il arrive que dans certains milieux, les hommes ne parlent
que de sports, chics évidemment, et les femmes, que de leurs enfants
et de leur visagiste. Potiche, le retour de la suite. A fuir, mais
trop tard, le piège s’est refermé. S’en sortir en filant à
l’anglaise en effaçant toute trace de son passage sur Terre ou en
déclarant ingénument : “Merci mille fois, c’était parfait,
tout était froid, sauf le champagne”. Le temps que ça monte aux
synapses, on aura gagné la frontière italienne pour s’en remettre
aux bons soins de Giorgia Fantin Borghi.
Auto-proclamée “guerrière des
bonnes manières”, cette Italienne très suivie sur les réseaux
sociaux officie notamment à l’hôtel Four Seasons de Milan où
elle enseigne les règles du bon ton aux sinistrés du protocole dans
le cadre de cours où elle mêle la cuisine et les arts de la table
et du recevoir. Prescriptrice absolue, Giorgia Fantin Borghi connaît
son galateo par coeur. Comprendre l’ensemble de règles des bonnes
manières reconnues dans la société et sujettes à lentes
évolutions sociétales. Ce qui pose un distinguo avec le bon ton,
considéré comme l’art de se comporter partout, un peu mieux qu’il
est nécessaire de le faire. Si l’on ne tient pas là un fascinant
sujet de conversation concernant TOUT le monde, avec plus-value
philosophique jusqu’au dessert et aux orangettes du café, autant
retourner chez les Pierrafeu et assommer Nadine de Rothschild et
Hermine de Clermont-Tonnerre au paléo-gourdin.

Piccola storia del menu

La parola menu, scritta senza accento se detta alla francese ma con accento se detta all’italiana, deriva dal termine “minuta” ovvero un lista breve e concisa dei piatti da servirsi durante la cena scritta a mano o stampata su un unico cartoncino. Non si tratta quindi, erroneamente a quanto si creda, dell’elenco di tutte le pietanze disponibili nel ristorante in cui ci troviamo. Quest’ultima è invece invece “carta delle vivande” o più comunemente “carta“.
Il menu così come oggi lo conosciamo apparve per la prima volta sulle tavole nel lontano 1850 durante un banchetto offerto dall’ambasciatore di Russia alla corte di Napoleone III. Durante questo ricevimento infatti si utilizzò il così detto “servizio alla russa” ovvero la proposta di singoli piatti in successione, al posto dell’allora diffusissimo “servizio alla francese” ovvero lo sfoggio (e il servizio) dell’intera serie di vivande in contemporanea sulla tavola.
Il galateo non vorrebbe mai il menu appoggiato direttamente sul piatto.  Meglio utilizzare il tovagliolo come base per il cartoncino o, meglio ancora, posarlo a fianco del piatto, sulla tovaglia.

Auto o buoi fatti i fatti tuoi – Bon ton in auto

Avete mai letto il libro dal titolo “Perché le donne non sanno leggere le cartine e gli uomini non si fermano ma chiedere?”  
Beh, se non lo avete ancora fatto allora dovreste, perché lasciando da parte il “politicamente/sessualmente/socialmente corretto” sappiamo tutti che uomini e donne sono fondamentalmente, radicalmente diversi. A volte siamo spinti a pensare che possiedano uguali risorse, attitudini, capacità, la scienza dice che è vero l’esatto contrario. 
Quando si parla di automobile poi, si spalanca una voragine senza fondo da dove è facile sentire gli eco di “gentildonne e gentiluomini” inveire gli uni contro gli altri con improperi dei più spettacolari.
Ad entrambi toccherà capire come ragiona il sesso altrui una volta impugnato il volante, questo non soltanto per risparmiarsi numerosi soldini dal gastroenterologo ma anche per mettersi in pace col mondo.

Le tre-raccomandazioni-tre per le novelle Penelope Pitstop:
Non fare la “limi”
Ecco come gran parte degli uomini chiama la signora irrequieta e ansiosa seduta a fianco del guidatore. “Limi” ovvero “limitatrice”, colei che con un borbottio simile a una pentola di fagioli mette in guardia il compagno da pericoli vari ed eventuali, angosciatissima anche da minimali incrementi di velocità.
Ci sarebbe poi da chiedersi se un uomo con la carogna sulla spalla possa di fatto guidare meglio di uno lasciato nel suo brodo. Sono esperienze differenti. Meglio non esagerare.

Trucco e parrucco con barbatrucco
Inutile tentarci, per una donna l’automobile è un po’ come la borsetta: rappresenta un’estensione di se stessa, un secondo armadio, un secondo ufficio e, in alcuni casi, ha la stessa funzione di una mini beauty-farm dove cercare ogni momento  lecito per una rapida “remise en forme”. Mi sembra ovvio che una donna degna di questo nome sappia perfettamente quando sia il caso di darsi al make-up estremo e quando invece sia consigliabile fare attenzione alla strada. Eppure gli uomini non capiranno mai quanto siano ben utilizzati quei 20 minuti ferme in coda al casello di Melegnano… Donne usate la testa oltre che il mascara!

Parcheggio antistress
Signore, ripetete come un mantra i comandamenti del parcheggio perfetto:
1) Il parcheggio DEVE essere sufficientemente grande
2) Non esistono premi per chi posteggia meglio o più velocemente
3) Se vi mettono fretta o inveiscono contro di voi… cantate!
Le tre-raccomandazioni-tre per gli Schumacher degli anni 2000:
Ingarellamento facile
Capisco che fin dalle elementari i ragazzi godano nello sfruttare il loro lato prettamente competitivo ma vi farei gentilmente notare che gli uomini dall’ingarellamento facile perdono almeno 1000 punti sul taccuino “uomo ideale” della maggior parte delle signore. Vedete voi.
Gesti inconsulti
Non è più tempo di gestacci al volante. Rischiate nell’ordine: un inseguimento all’ultimo chilometro, una bastonata sulla fronte (ahia!), e ultima ma non ultima la radiazione dal libro mastro del bon ton di tutti i tempi (#nonsifa).
Il clacson di Luis Amstrong
Signori, ripetete come un mantra i comandamenti di perfetto uso del clacson:
1) Il clacson è mono-tono quindi NON è adatto alle sinfonie
2) Le schiacciate sul pulsantone in stile pallavolista meglio lasciarle alle sfidone in palestra
3) Ai matrimoni clacson con moderazione. Per la vittoria di campionato la strobazzatina ci sta ma entro le 24.
Un ripasso dalle elementari proprio per (noi) tutti: 
uso della freccia = futuro semplice (girerò) NON gerundio (sto girando).
SCUSI lei potrebbe gentilmente schiodarsi dal mio semaforo???!!! Parbleu!
Leggi il post anche su Paper Project
 Picts: Web Source

Guanti da signora

… così come era uso negli anni ’50.

UN CAFFÈ "CORRETTO"? CI VUOLE BON TON ANCHE AL BAR!

 

 

Che sia sinonimo di pausetta lavorativa, breve incontro amichevole o intermezzo inganna-attesa, diciamocelo, un caffè al bar lo si prende sempre volentieri. Ma anche all’interno di locali e baretti cittadini sarebbe opportuno osservare alcune semplici regolette di bon ton.

 

1) IO BARISTA, TU JANE

 

 

Partiamo dalle basi: salutare!
Sembra sciocco? Beh non lo è affatto. Da un recente studio è emerso che meno della metà delle persone che si recano al bar saluta il personale di servizio. Eppure un bel “buongiorno, mi fa un caffè per favore?” dà certamente molte più opportunità di essere serviti presto e bene piuttosto che arrivare al bancone sparati come fusi, ingrugniti con il mondo, o peggio, sbraitando al cellulare. Sappiate che appoggiare contemporaneamente sul bancone chiavi, portafogli, telefono, giornali, agenda, fazzolettini e biglietti dell’autobus creando un tappetino di oggetti personali non è esattamente uno dei comportamenti più simpatici dell’universo, in particolar modo se avete accanto una fitta sequela di co-avventori. Così come rasentare l’incidente diplomatico sfiorando il vicino con un  bel gancio nel tentativo maldestro di impossessarsi dello zucchero di canna poco lontano solo per evitare di chiedere gentilmente aiuto al vicino di bancone (il quale, dal canto suo, dovrebbe aiutare con un sorriso graziosamente stampato sul viso… Sempre sorridere, anche al bar si fanno incontri ganzissimi ricordatevelo !).
Infine ringraziare e salutare al termine della consumazione é cosa sempre gradita dal personale che, specie se trattasi di luogo da voi ampiamente frequentato, sarà cortese e gioviale, pronto ad accogliervi la volta successiva riconoscendovi tra i numerosi volti dei frequentatori abituali e non.

 

2) ORDINAZIONI ED ESAGERAZIONI 

 

 

Attenzione, “un cappuccino chiaro in tazza bollente con latte di soia, poca schiuma e una spruzzata di cacao in tazza grande” per voi sarà il massimo della semplicità, e senza dubbio è lecito ordinare quel che ci pare ma, specie se vi trovate in locali particolarmente affollati, potrebbe capitare che il barista fallisca uno degli ingredienti. Non spazientitevi, non agitatevi, mantenete un certo contegno. Se non siete soli e soprattutto siete nel bel mezzo di una folla avida di ristoro, sconsiglio grandemente di rimandare al mittente l’ordinazione imperfetta. Non solo rischiereste di passare per “i soliti rompini” (ecchisseneimporta) ma non è affatto detto che, in momenti di grande affollamento, la seconda versione sia migliore della prima. Dunque siate tolleranti: la tolleranza verso gli errori altrui è il primo segno di buone maniere.

 

3) UNA SOSTA NON UNA SIESTA

 

 

Avete presente quei locali tipo rinomate pasticcerie o bar della città super richiesti dove sembra di doversi accaparrare un numerino per poter fare la propria ordinazione? Ecco è proprio in luogo così che non si può e non si deve piantare le tende davanti al bancone. Se pensate di trattenervi oltre il tempo massimo per poter sorbire il vostro confort-drink (diamo i numeri e diciamo: 5 minuti per un caffè; 7 per un cappuccino; 8 per un latte macchiato?) meglio dirottare su un’ordinazione al tavolo pena un gran numero di improperi inviati al vostro indirizzo da parte del resto degli avventori assetati. Pensate che la volta dopo potrebbe toccare a voi aspettare! Se invece il bar è deserto trastullatevi senza indugio.
4) UN CAFFÈ “COME SI BEVE”

 

Esiste un modo corretto di bere il caffè? Ebbene sí! Innanzi tutto quando lo si edulcora in qualsiasi maniera vietatissimo girare il cucchiaino all’interno della tazzina a mo’ di frullatore impazzito. Si mescola invece lentamente andando dal basso verso l’alto evitando di far tintinnare il cucchiaino come i campanellini delle renne di Babbo Natale, si poggia poi il cucchiaino sul piccolo piatto SENZA ciucciarselo come un chupa-chupa e si assapora il caffè evitando di far continuamente dondolare e roteare la tazzina. Sappiate che più volte mi é capitato di veder partire lo schizzo!
Ça va sans dire: assolutamente niente risucchio e niente rumoracci ma anche niente soffi simil-tornado per raffreddare la bevanda! Michail Aleksandrovič Bakunin diceva che il caffè, per esser buono, deve essere nero come la notte, dolce come l’amore e caldo come l’inferno.

 

Quindi felpatevi la lingua e.. buon caffè!

Il galateo visto dai bambini

Domanda al bambino: cosa sono per te le #buonemaniere? Lui: “quella cosa che se non la fai diventi tutto rosso” #galateodallapartedeibimbi 

Marina Ripa di Meana: una donna con qualcosa in testa

Un amico che confeziona copricapo meravigliosi sostiene, a ragione credo, che un cappellino calato sul viso regali tonnellate di fascino ad una gentildonna e contribuisca nel contempo a mimetizzarne i segni del tempo, se presenti. 

Vero è che l’età di una signora non si rivela, perché spesso non è di grande rilevanza. A parte quando la signora medesima, parlo della contessa Marina Ripa di Meana, nel trascorrere delle sue primavere, si é sempre fatta riconoscere per un motivo o per un altro. 
Tralascerei le di lei battaglie (che spesso non ho condiviso) e mi focalizzerei sui… colpi di testa! L’ultimo è stato proprio al momento del “red carpet” in occasione della Mostra del Cinema di Venezia (see first picture) durante il quale la contessa ha sfoggiato, come graziosa veletta, una gabbietta contornata di colorati pennuti (impagliati? Imbalsamati? Fintissimi?).
Eppure Marina Ripa di Meana non è nuova alla tradizione anglosassone che prescrive di indossare “qualcosa in testa” nelle occasioni formali.
Non ne avete memoria? Eccovi una rinfrescatina:

Gli animali sono sempre stati un suo pensiero fisso…

Perfino nel giorno del suo matrimonio non ha voluto rinunciarvi…

Bon ton a parte dite quello che volete ma questa donna tutto è tranne che noiosa!
Credits photo: Around the Web